Le tabac arrive en tête de tous les facteurs de risque de cancers et constitue la première cause de mortalité évitable : le nombre annuel de décès liés au tabac en France est estimé à 78 000, dont 47 000 décès par cancer. Tous cancer confondu L'arrêt du tabac est l’action la plus efficace pour réduire son risque de cancer. Il est toujours bénéfique pour la santé, quelle que soit la quantité consommée et la durée de consommation. Plus on s'arrête tôt, plus vite l'on diminue son risque de cancer, en particulier du poumon. En revanche, une consommation même faible qui perdure dans le temps représente un réel danger.

L’alcool est classé cancérigène certain (niveau 1) par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC). En consommer trop ou régulièrement on augmente fortement le risque de développer certains cancers, en particulier du sein, du côlon, du rectum, ainsi que des voies aérodigestives supérieures (bouche, pharynx, œsophage, larynx). Le cancer du sein est le cancer le plus fréquemment associé à la consommation d’alcool. Pour réduire efficacement ce risque, il est recommandé de limiter non seulement la quantité d'alcool bue à chaque occasion de consommation mais aussi la fréquence de ces occasions. Les repères de consommation à moindre risque sont de ne pas consommer plus de 2 verres standards par jour et de ne pas consommer tous les jours.

Le surpoids, l'obésité et la mal bouffe sont reconnus comme des facteurs de risque de développer certains types de cancers dont le cancer du sein. De nombreux Français y sont confrontés. Mieux les prévenir constitue un enjeu de santé important, pour lutter non seulement contre les cancers mais aussi contre d'autres maladies chroniques : maladies cardiovasculaires, diabète.

Alimentation variée, équilibrée et protectrice

La pratique quotidienne d’une activité physique permet de diminuer le risque de développer de nombreuses maladies chroniques, notamment les cancers. C’est aussi un moyen de limiter la prise de poids, autre facteur de risque de cancer. Toute activité physique (monter des escaliers, marcher, faire du vélo, nager…) durant au moins 30 minutes par jour permet de se maintenir en forme et de diminuer le risque de plusieurs cancers. Il est également bénéfique de réduire le temps passé assis.

La fréquence des cancers du sein augmente avec l’âge.

80% des cancers du sein touchent des personnes de plus de 50 ans, et l’âge moyen des patientes au moment du diagnostic est de 63 ans.

Plus de 99% des cancers du sein touchent des femmes. Les hommes aussi peuvent en être atteints mais c’est beaucoup plus rare (moins de 1% des cas)

Avoir eu un cancer du sein augmente significativement le risque d’en développer un second dans l’autre sein.

De même, avoir développé un cancer de l’ovaire, de l’utérus ou du côlon est un facteur de risque.

Une puberté précoce (premières règles avant 12 ans),

Une ménopause tardive (après 55 ans),

Le fait de ne pas avoir eu d’enfants,

De ne pas avoir allaité

L’age tardif de la première grossesse augmente aussi légèrement la probabilité de développer la maladie.

Dès lors que plusieurs femmes d’une même famille, parentes au premier ou second degré, ont développé un cancer du sein et/ou un cancer de l'ovaire (gènes identifiés :BRCA1 et BRCA2)

Être exposées à une irradiation thoracique à haute dose avant l'âge de 30 ans, par exemple pour le traitement d'un lymphome de Hodgkin

De nombreux types de traitements hormonaux sont disponibles pour soulager certains troubles de la pré-ménopause ou de la ménopause, mais l’influence des uns comparés aux autres est encore mal connue. Comme des millions de femmes françaises utilisent (ou ont utilisé) ces traitements, il est très important d’évaluer leurs effets sur le risque de cancer du sein et d’identifier ceux qui auraient une moindre influence