Nouvelle interprétation de la pyramide alimentaire très intéressante

source: Food in Action

La Pyramide Alimentaire est un «modèle» couramment utilisé et très apprécié des professionnels de la santé, Il permet de hiérarchiser les différentes familles alimentaires.

Si l’édifice ne change pas fondamentalement, il est complété par les connaissances sur les relations entre les aliments et la santé – ce qui explique par exemple l’apparition des fruits oléagineux (fruits à coque) et graines comme une famille à part entière.

De plus, cette pyramide intègre la dimension durabilité, ce qui s’exprime au travers de plusieurs changements dans les visuels.

Les quantités sont également mieux précisées.

Les évolutions de la pyramide, de la base au sommet

Voici le détail des modifications effectuées au sein des différentes familles alimentaires:

  • Eau et boissons non sucrées: la bouteille en plastique a été remplacée par une gourde pour des raisons de durabilité.

  • Fruits: le message devient «250 g par jour», à la place de 2 fruits par jour, conformément aux nouvelles recommandations alimentaires. Pour la durabilité, la banane a été remplacée par une tranche de melon.

  • Légumes: le message devient «min. 300 g par jour». L’avocat a été supprimé pour des raisons de durabilité. Les légumes, dont le compartiment est plus grand que celui des fruits, sont passés à gauche, de manière à inscrire cette différence dans le sens de la lecture.

  • Féculents: cette famille inclut toujours la pomme de terre et les féculents sont à consommer à chaque repas. Mais conformément aux nouvelles recommandations un message spécifique concerne les céréales complètes, qui sont à consommer à raison d’au moins 125 g par jour (poids comestible). Les céréales complètes sont par ailleurs mieux mises en évidence dans le graphisme: pâtes et riz complets (plus foncés), flocons d’avoine.

  • VVPOLAV: le contenu de ce groupe, avant tout source de protéines, ne change pas, hormis pour ce qui concerne les viandes transformées qui, compte tenu des nouvelles recommandation qui les limite à 30 g par semaine, se retrouvent logiquement dans les denrées non indispensables à limiter/gérer, c’est-à-dire la pointe.

    poisson et fruits de mer 1 à 2 fois par semaine, légumineuses au moins 1 fois par semaine, viande rouge max. 300 g par semaine. ( à la place de 500 g donc plus stricte )

    Le terme «viande rouge» désigne la viande de bœuf, de porc, de veau, d’agneau, de chèvre, de mouton et de cheval. Dans le graphisme, un des deux poissons a été remplacé par un fruit de mer (crevette).

  • Produits laitiers et alternatives végétales enrichies en calcium: produits laitiers et alternatives végétales enrichies en calcium restent regroupés en raison des habitudes alimentaires. Un message spécifique est attribué aux produits laitiers: 250 à 500 g de lait ou équivalents laitiers par jour. Il importait d’apporter la nuance d’équivalents laitiers afin d’éviter que le message soit mal interprété, en particulier pour ce qui concerne les fromages (et surtout les fromages à pâte dure), pour lesquels on ne peut pas appliquer d’équivalence pondérale avec le lait. Ainsi, 250 ml de lait correspondent environ à 2 yaourts de 125 g, à 100 g de fromage frais ou 30-40 g de fromage à pâte dure.

  • Matières grasses ajoutées et oléagineux: cette famille a été scindée en deux familles distinctes: «Matières grasses ajoutées» et «Fruits à coque et graines», étant donné que même si toutes deux sont riches en lipides, elles ne sont pas interchangeables pour ce qui concerne leurs effets sur la santé. . Le message pour les matières grasses est devenu plus direct: «modérément, et varier les sources». Les raviers et bouteilles en plastique ont été remplacés par du papier et du verre.

  • Pointe: elle regroupe les «Non-indispensables» et a été détachée du reste de l’édifice pour bien marquer la différence avec le reste qui représente l’alimentation équilibrée. La couleur rouge a été volontairement évitée étant donné que les interdits ne sont pas considérés comme productifs dans la communication santé. Outre les produits gras, sucrés et/ou salés, les boissons sucrées et/ou alcoolisées, ce groupe accueille désormais, les viandes transformées, représentées par une tranche de salami. Une salière a également été ajoutée pour sensibiliser sur le sujet du sel ajouté.

Cette nouvelle pyramide alimentaire privilégie les aliments pas ou peu transformés, ce qui, au-delà du débat sur la place des aliments ultra-transformés, est une manière de mieux gérer l’apport en sel, ce qui constitue aussi une priorité.

Rappelons que ce genre de Pyramide alimentaire est avant tout un outil éducatif destiné aux adultes, et qu’elle ne sont pas conçue spécifiquement pour les enfants, même si elle peut servir de support visuel

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